Les différentes sortes de mochis 餅 et oshiruko お汁粉


Pâtisserie à Nagakyo, Kyoto.
Ah, les mochi et moi, c'est une grande histoire d'amour.

Appartenant à la grande famille des wagashi, les pâtisseries traditionnelles japonaises, il y a des mochi pour tous les goûts : fourrés au haricot rouge anko (daifuku mochi), à la châtaigne, au matcha, au chocolat, à la patate douce, à la crème de café, à la banane et la liste n'est pas exhaustive !

Mochi à la citrouille, miam!

Les mochi de forme rectangulaire (kirimochi) sont passés au grill, avant d'être mis dans les oshiruko (zenzai dans le dialecte du Kansai), ma soupe de haricots rouges sucrée préférée de tous les temps. On peut aussi le mettre sur une soupe salée de type udon. 

A la maison, je prépare mes soupes de A à Z en remplaçant les kirimochi par des shiratama-dango. Mais pour une version plus rapide, certains japonais achètent en boutique du yude azuki à délayer dans de l'eau, et du kirimochi en sachets. Moi qui mangeais comme une novice le yude avec mes flocons d'avoine au petit-déj, à Sapporo, j'ai dû dépasser les limites morales de l'échange culturel...

En restaurant, c'est tout un art de déguster ces soupes. Ci-dessous, lorsqu'on veut couper le goût du sucré, on croque un bout d'algue salée et boit une petite gorgée de thé avant de reprendre la dégustation.

Kirimochi dans sa soupe de haricots.
A la maison, on peut varier les plaisirs et ajouter du lait de soja dans la soupe pour un côté plus onctueux.

Tout simplement divin, même si la photo n'inspire guère au premier abord!
A Kyoto, encore, on peut trouver les fameux nama yatsuhachi triangulaires, réputés dans tout le Japon. On peut parfois acheter en version limitée des yatsuhachi confectionnés pour des occasions spéciales, par exemple pour Halloween - châtaigne et patate douce ce mois-ci.

Mes préférés, au sésame noir!
J'y ai aussi trouvé des exemplaires de forme cylindrique vers Higashiyama à Kyoto, goût nature, au matcha ou à la cannelle, le trio gagnant dans cette ville.

Arf, j'étais tellement pressée de les goûter que je n'ai pas fait attention au cadrage de la photo! Gomen!

Dans la rue Sanjo-Kawaramachi, des vieilles dames tiennent une boutique de mochi et dango, si bons et si peu chers! J'aime leur kusamochi, à base d'armoise, dont le goût est assez fort.

Echoppe à Sanjo-Kawaramachi

Il ne faudrait pas oublier les sakura mochi, mes préférés jusqu'à ma récente overdose...que j'achète toujours avec des copains :p


Sakura mochi dans le Kansai, en haut.

Il existe aussi les warabi mochi enrobés de kinako, de poudre de soja grillée, et sûrement tant d'autres formes encore de ces gâteaux de riz gluant. Si vous êtes curieux, vous pouvez regarder sur ce site les autres différents types de mochis qui existent au Japon.

Tant qu'il y a un conbini ou une pâtisserie locale à portée de vue, je suis sûre d'y passer et d'aller déguster un de ces petits gâteaux populaires. Il était temps pour moi de tester la recette, que l'on peut trouver à cette adresse : Daifuku mochi, pour ravir mon estomac affamé!

Il y a plusieurs types de farines et qu'il ne faut pas confondre: de gauche à droite, du shiratamako, mochiko, et du fécule de pomme de terre. Dans la recette, on utilise les deux dernières.


Quelques photos de la préparation de la garniture et de l'enveloppe :

1) Préparations des boulettes d'anko :



2) Préparation et abaissement au rouleau à pâtisserie de la farine de riz gluant :


3) Confection des mochi :


Et voilà pour 28 petits mochis (2 d'entre eux ont mystérieusement disparu des lieux pendant la préparation...) ! 








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