Les joies du lac Biwa 琵琶湖 en novembre

Il faut à peine 5 minutes à pied depuis notre maison d'hôtes J-Hoppers pour atteindre la plage du lac Biwa (Biwako, 琵琶湖 pour les intimes). En cette saison, il n'y a pratiquement personne à l'horizon, si ce n'est quelques vaillants pêcheurs isolés, alors autant dire qu'on a privatisé la plage pour nous (hihi). 

L'air de rien, nous avions demandé à la gérante si nous pouvions encore nous baigner en novembre. Cette dernière a ri et nous a rétorqué que cela n'était pas vraiment possible, non, que seul un pauvre fou suisse avait bravé les températures de mère nature ce mois-ci. Évidemment, un seul regard vers mes amis a suffit pour comprendre qu'un nouveau challenge à relever était de mise! :D

À partir de notre point de chute, il y a deux chemins différents menant au lac. Celui de gauche qui mène notamment à un autre petit lac interne, mais nous avons pris le deuxième que nous n'avions pas encore exploré. Tout est si magnifique et apaisant dans ce petit havre perdu...

Le Tree of life! Révisez vos classiques, chers cinéphiles en herbe.

Une brève inspection des lieux n'a fait que confirmer les propos de notre bonne dame citée ci-dessus, et il n'y avait guère que quelques rares individus chevauchant des jet ski, ou plus sexy encore, de braves gens surplombant des paddles pour donner vie au lac. 

Ni une ni deux, les pieds voilà engagés dans l'eau, il fallait néanmoins se rendre à l'évidence : le pdc l'immersion totale allait s'avérer être plus corsée que prévue...Mais puisque, encore une fois, le courage n'est pas ce qu'il nous manque, nous avons relevé le défi!

Ah, elle est bonne! - dirait un breton.

Ceci dit et entre nous, à moins de souhaiter volontairement abréger son espérance de vie, ce n'est pas vraiment une saison que je recommande pour faire des petits plongeons. Mais si vous êtes courageux (ou suisse apparemment, d'après mes sources infaillibles) n'hésitez pas, la température des eaux réveillerait un mort et lui ferait danser la polka.

Pour un prochain épisode en ces lieux, rendez-vous en décembre, car avec mon cher compatriote français, nous nous sommes promis de clore notre séjour à Shiga par une dernière plongée vivifiante, histoire de bien faire comprendre à nos corps qu'on est en Russie. Euh, wait...

Sur ces belles paroles, à la prochaine!